Artistes du post-diplôme 2014-15

Hugo Brégeau
Gaëlle Cintré
Louis Henderson
Mónica Restrepo
João Vieira Torres

Hugo Brégeau
Né en 1987 à Nantes, Hugo Brégeau vit et travaille à Paris. Diplômé avec les félicitations du jury en 2011 à l’école des Beaux-Arts d’Angers, il travaille ensuite pour l’artiste américain Ben Kinmont. A travers cet apprentissage, il aborde les interrogations du statut de l’art et des différents niveaux du geste créatif.
Le travail d’Hugo Brégeau explore des problématiques autour de la traduction. Une des préoccupations récurrente
de son travail est notre rapport à l’économie dématérialisée. Par des graphiques, installations, cartes, etc... ces propositions sont autant des leurres sur notre perception, que de nouveaux champs de lectures et d’expériences.


Zone Blanche, film super 16, Gaëlle Cintré, 2013

Gaëlle CINTRÉ
La pratique vidéo de Gaëlle Cintré oscille souvent entre une approche documentaire et un goût certain pour la fiction. Ce sont dans les anecdotes de la vie quotidienne aussi bien que dans les récits de science-fiction qu’elle va puiser la matière première de ses projets. Ses films sont ainsi de curieux mélanges de registres où les sujets eux-mêmes sont emprunts de bizarrerie. Elle travaille actuellement au montage de son prochain film s’intéressant à la communauté des électro-hypersensibles. Ces personnes, allergiques aux champs électromagnétiques que dégagent nos appareils électroniques, se voient contraintes de s’exiler pour survivre loin des villes et de leurs réseaux câblés. Gaëlle Cintré est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Bourges et de l’ENSBA Lyon.


LOUIS HENDERSON
Né à Norwich en 1983, il vit actuellement à Paris. Henderson a reçu un First Class BA Honours au cours de ses études de cinéma au London College of Communication en 2007. En 2013, il a été diplômé avec les félicitations du jury au Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Son travail a donné lieu à des présentations nationales et internationales, dont Rotterdam International Film Festival, CPH:DOX, Kassel Dokfest, Transmediale, Le Printemps de Septembre, Belo Horizonte Film Festival, Jihlava Documentary Festival, EMAF Osnabrueck, British Film Institute, Centre Georges Pompidou, Museo Reina Sofía, Tate Modern et Whitechapel Gallery.
Ses films peuvent être classés comme des fictions documentaires qui s’engagent sur des sujets tels que le post-colonialisme, l’histoire, la politique et l’anthropologie. Son cinéma reflète les vestiges culturels et matériels de la société. Ses films sont essentiellement archéologiques et se concentrent sur les traces de l’archaïque dans le monde contemporain.


Still, Tacones (in the making), Vidéo 30 minutes, 2013.

Mónica Restrepo
Monica Restrepo, Née á Bogotá - Colombie, 1982. a vécu en Colombie, France et au Liban. A travers une pratique de recherche, performance et langage documentaire, son travail se base sur des petites histoires banales qu’elle utilise comme arguments pour fabriquer des images et installations absentes et récits manquants. En abordant ces projets d’un point de vue performatif, ces histoires son toujours liées á la mémoire et á des documents - des fois visibles, d’autres non- qu’elle remet en scène, reconstitue ou re-interprète pour les faire parler d’après leur impotence et leur échec.


João VIERA TORRES
naît à Recife, Brésil, 1981, où il vit au Nord de l’Amazonie jusqu’à l’âge de 17 ans. Migre au Etats-Unis puis en France où il vit depuis 2002. Entreprend des études théoriques et pratiques en arts plastiques et en art dramatique. Obtient un Master en photographie et art vidéo à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Intègre Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains d’où il sort diplômé en 2012.
Sa pratique prend des formes diverses (séries photographiques, performances, installations…) et se concentre aujourd’hui sur les relations entre cinéma et art contemporain. Un des principaux axes de son travail est la question de l’« extranéité » et les formes d’instabilité et de basculement produites par celle-ci. L’étranger, le déplacé, l’intrus comme des éléments positifs qui complexifient les paradigmes du type : objectivité vs. subjectivité, moi vs. eux, appartenance vs. rejet, proche vs. lointain…