Du 14 mars au 2 avril et du 7 mai au 30 mai
Galerie Pascal Gabert
11 bis rue du Perche, Paris

Pour sa sixième exposition personnelle à la Galerie Pascal Gabert, Arezki - Aoun partage ses visions « Nocturnes », peuplés de silhouettes et d’images évanescentes, qu’il semble avoir saisi sur le papier avant qu’elles ne disparaissent. Les oeuvres appellent à une contemplation intimiste et le regard plonge dans les profondeurs pigmentées et vibrantes du pastel, des ombres et des lumières.
 
À l’inverse de cet épisode rapporté par Pline — La fille d’un potier qui traça les contours de l’ombre de son amant en partance pour une longue absence, afin de conserver son image — je me surprend à tenter, en m’obstinant, de suivre le tracé d’un cheminement au travers d’un espace entre crépuscule et aube, à la
recherche d’instantanés perdus dans l’oubli, et dont les appels, les sourdes clameurs ne cessent de vouloir s’inviter et se mêler à la réalité du présent.

Pour ces "dessins", le procédé est semblable à celui mis en oeuvre pour les
peintures : insuffler à l’image, travaillée autant de l’intérieur que de l’extérieur, une profondeur qui pourrait prétendre à une certaine autonomie .