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Bande dessinée et impressions manuelles

Journée d’étude du Master Bande dessinée

Mardi 21 avril à partir de 10h
Auditorium du Musée de la Bande dessinée
121 rue de Bordeaux, Angoulême

Bien qu’elles apparaissent beaucoup plus tôt dans l’Histoire, les impressions manuelles sont souvent utilisées en bande dessinée depuis les années 1990. Appuyant la vague alternative qui éclot alors, ces techniques d’impressions, telles que gravure, sérigraphie ou monotype semblent se développer et se démocratiser, notamment avec des éditeurs comme Frémok, Le dernier cri ou The Hoochie Coochie.
Parfois employées pour fabriquer des images qui seront scannées afin de composer une bande dessinée, ces techniques peuvent aussi permettre de réaliser des ouvrages complets, se rapprochant de fait du livre d’artiste.
Cette journée d’étude a pour vocation d’interroger ces techniques à travers des enjeux historiques, esthétiques, économiques et politiques.
Que révèlent-elles de l’engagement créatif de l’auteur dans son œuvre ?
En quoi affectent-elles les rôles traditionnellement admis de l’auteur, de l’éditeur et de l’imprimeur ? Dans quelle mesure ces impressions marquent-elles une distance avec les intérêts commerciaux qui guident les industries culturelles ?
Outre des perspectives théoriques, cette journée laissera une vaste part à la dimension pratique des impressions manuelles, en proposant des ateliers au public. Enfin, celle-ci sera également accompagnée d’une exposition rétrospective des archives de l’atelier-édition de l’ÉESI et se terminera par un concert dessiné reprenant en direct le principe du monotype, une technique d’impression manuelle."