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Jamais deux fois pareil (ou pas exactement) avec Virginie Yassef

Jamais deux fois pareil (ou pas exactement) avec Virginie Yassef


 

 

 

 

 

Du 3 au 13 octobre 2012
6B / 6 quai de Seine,
Saint-Denis
Ouverture du lundi au samedi de 11h à 19h et sur RDV

L’exposition « Jamais deux fois pareil (ou pas exactement) » présente les projets des artistes Laetitia Benat, Jesús Alberto Benítez, Aurélie Godard & Chloé Dugit-Gros, Julien Tiberi, Virginie Yassef et des élèves des collèges Léon Jouhaux à Livry-Gargan, Auguste Delaune et République à Bobigny, Gustave Courbet à Pierrefitte et Lamartine à Paris. Dans l’espace du 6B, les œuvres donnent forme à l’expérience singulière de temps passés à échanger, inventer et construire collectivement.
 
Dans l’animation vidéo L'âme (petite) sœur (2012), Laetitia Benat mêle ses dessins et ceux des enfants pour construire et déconstruire l’histoire d’un garçon transformé en cerf par un maléfice. Devenu ensuite mi-humain mi-animal, il ne pourra être délivré qu’en jetant à son tour le sort à une autre personne.
Il est également question de métamorphose avec le dessin Ultimate alien, un étrange personnage qui se transforme en chien. Il a été imaginé par Axel Mormin pendant les ateliers de Virginie Yassef. Ensemble, ils l’ont reproduit et adapté à l’échelle de l’espace d’exposition.
Julien Tiberi a formé un groupe de musique avec les élèves. Chacun a écrit un récit fictionnel à propos de son héros préféré. Les textes ont été mis en musique et des dessins forment une édition. Bien que très différents : Hulk, Superman ou Justin Bieber sont tour à tour célébrés et réinventés dans un même album.
Les sculptures d’Aurélie Godard et de Chloé Dugit-Gros ont été conçues à partir d’une série de peintures sur bois réalisée par les collégiens au 6B. Les compositions, les dessins et les motifs viennent se combiner les uns aux autres de façon aléatoire. Les différentes étapes du projet se lisent dans un jeu de constructions modulaires.
L’installation Continuité, fixité et retour de Jesús Alberto Benítez invite au déplacement et à la circulation du regard. Sur une table, des images prises, révélées et développées par les élèves, donnent à voir une énigmatique sculpture à travers plusieurs points de vue. Elles pourraient être comme les indices d’un récit, celui d’un temps de création à plusieurs.
Ainsi, malgré l’écart qui existe entre ce qui est vécu et ce qui est visible, chaque œuvre laisse percevoir la dimension unique et expérimentale de son émergence et l’infini des possibles qu’elle contient. Que ce soit la modulation d’une voix, la combinaison de motifs, la variation de la lumière ou la métamorphose d’un personnage, rien ne sera jamais deux fois pareil (ou pas exactement).
 
Marie Bechetoille