Accueil > Archives > 2013 > « pouvoir, résistance, création : quels dispositifs ? », le mardi 5 mars à 18h, (...)

« pouvoir, résistance, création : quels dispositifs ? », le mardi 5 mars à 18h, Poitiers

Le collectif kom.post et l’EESI

Dans le cadre de sa collaboration avec le collectif kom.post, en résidence à Poitiers, l’EESI annonce trois événements publics pour le mois de mars.

La conférence / discussion « pouvoir, résistance, création : quels dispositifs ? » est une mise en dialogue de l’approche philosophique, amenée par la philosophe Camille Louis et de celle, artistique, amenée par Laurie Bellanca et par les travaux des étudiants autour de la question du panoptique qui a parcouru l’Atelier Espace interaction dispositif interactif (EIDI) animé par Michelle Héon, Sylvie Marchand, Emmanuelle Baud, Jean-François Joyeux, Christian Laroche.

Mercredi 6 mars à l’EESI à 18h
La « Fabrique du commun » appartient aux dispositifs mis en œuvre par le projet Lieux-dits qui active la contribution publique pour réfléchir les pratiques contemporaines de la ville.

Mardi 26 mars de 16h à 17h
Conçu pour participer à la célébration de Michel Foucault à l’initiative de l’Université de Poitiers et du Théâtre Auditorium, le « Dispositif panoptique » est une proposition indépendante des enseignants et étudiants de l’EESI qui tisse des liens avec les objets centraux du collectif kom.post.

« pouvoir, résistance, création : quels dispositifs ? »
La conférence / discussion inclut un dialogue entre Laurie Bellanca, Camille Louis (collectif kom.post) et les participants (élèves et enseignants) du projet Panoptique. Il entend ainsi ouvrir un terrain d’échanges plus larges avec l’ensemble du public.

Mardi 5 mars à 18h - Auditorium
Ecole européenne supérieure de l’image
26, rue Jean Alexandre, Poitiers

« là où il y a pouvoir, il y a résistance »,
Michel Foucault, La volonté de savoir, 1976

C’est bien dans cette dynamique de la correspondance-dissemblance, du « jeu » hétérogène que Foucault pense non pas « le Pouvoir » mais les « relations de pouvoir ». Si celles-ci sont partout, c’est moins comme omniprésence d’un Pouvoir monolithique, incarné sous la forme du Prince ou du Despote, que comme présence complexe qui, avec elle, ouvre un champ de possibles et de formes à venir, incarnées alors tout autant par les dispositifs de coercition, de surveillance, que par ceux de créations que font émerger de nouvelles techniques de soi et pratiques de liberté.

« l’acte de création est un acte de résistance »
Gilles Deleuze, Qu’est-ce que l’acte de création ?, 1987

C’est dans un dialogue entre ces deux auteurs mais aussi et surtout entre une philosophie des relations de pouvoir-résistance et une pratique créative qui s’y confronte, que kom.post souhaiterait articuler cette « conversation ». Il s’agira donc de collecter certains récits des étudiants quant à leurs travaux au sein du PROJET PANOPTIQUE, proposé par l’équipe EIDI, comme certaines expériences collectées au sein du projet Lieux-dits. Non pas pour théoriser la pratique mais bien pour ouvrir le champ, avec les deux disciplines, d’une possible poétique/politique contemporaine.