Vendredi 31 mai de 9h30 à 18h
Auditorium du Musée de la bande dessinée
Angoulême
Entrée libre.
Journée d’étude organisée par les étudiants de 2ème année du Master Bande dessinée de l’Ecole européenne supérieure de l’image, en partenariat avec l’université de Poitiers.
A l’heure du numérique, comment la bande dessinée contemporaine se réinvente-t-elle sur le papier et dans des formats hybrides ?
Du Turbomédia à l’impression à la demande jusqu’au livre-objet, les nouvelles technologies et l’évolution des pratiques éditoriales nous imposent de repenser la matérialité de la bande dessinée. L’adaptation du blog en livre est l’exemple le plus visible de l’intrusion du numérique dans nos librairies. Dans ce cas, Internet s’impose comme un outil de prépublication.
Au-delà du blog BD, le Web est aussi le lieu d’initiatives créatives et éditoriales plus spécifiques au support numérique, comme celles de Sandawe, feu Manolosanctis ou GrandPapier. Les supports numériques amènent également une mutation des langages. Ils permettent des interactions avec d’autres médiums comme le cinéma, l’animation ou le jeu vidéo et jouent avec les frontières de la bande dessinée. En parallèle, l’univers de l’édition papier semble interroger lui aussi sa forme matérielle, en se dirigeant vers des objets travaillés aux multiples formats, des ouvrages micro-édités aux livres-objets en passant par les recherches de l’Oubapo.
D’un côté, ces productions valorisent la matérialité à travers des publications parfois coûteuses et peu diffusées, tandis que de l’autre Internet, permet une diffusion maximale, souvent gratuite et internationale des contenus. Quelles nouvelles pratiques éditoriales naissent de ces diverses expériences ?
Afin de réfléchir à ces questions, aux mutations des formes de la bande dessinée et à leur pérennité, des professionnels et des spécialistes de tous horizons – éditeurs, théoriciens, auteurs, blogueurs – ont été invités à venir partager leurs positions, leur expérience et leurs savoirs durant cette journée d’étude.