Mardi 18 février à 18h
Salle aux colonnes
134, rue de Bordeaux, Angoulême
Après des études théâtrales, Martine Deyres se dirige vers le cinéma documentaire.
Formée aux Ateliers Varan puis à Lussas (Master 2 réalisation documentaire de création), son film de fin d’études est repéré lors de sa sélection au Cinéma du Réel, en 2004. Il amorce une recherche sur une tentative d’épuisement des lieux publics, standardisés.
Depuis 10 ans, elle travaille à la préparation d’un film sur l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban (seul hôpital français qui n’ait pas subi l’"extermination douce" dont ont été victimes les malades mentaux pendant la seconde guerre mondiale). À travers la rénovation architecturale de cet hôpital, les images qu’il produit (vidéosurveillance) et la révélation d’images d’archives découvertes sur les lieux, le fil narratif posera en filigrane la question de notre regard sur la folie. Entre surgissement des images du passé et capture des images de la modernité.