Exposition "Des histoires d’art et d’interactivité" avec le SLIDERS_lab
Du 11 au 14 juin
Musée des Arts et Métiers
60 Rue Réaumur, Paris
Vernissage le 11 juin à 17h
Dans le cadre de Futur en Seine 2015, la pièce de vidéo générative « TMWKTM » d’après l’homme qui en savait trop d’Hitchcock (1935) sera présentée dans l’exposition « Des histoires d’art et d’interactivité » au Musée des arts et métiers (PARIS), du 11 au 14 juin 2015.
Une exposition portée par le CNAM (S. Natkin) et par l’Université Paris VIII (A. Rodionoff, J.-M. Dallet), en partenariat avec l’ENSAD, City University of Hong Kong, School of Creative Media et la Faculté des Arts (Université du Québec à Montréal, Canada).
Commissariat Anolga Rodionoff, Jean-Marie Dallet, Stephane Natkin
Quoi ?
Les artistes ont très tôt exploré les possibilités offertes par les ordinateurs. L’exposition ‘‘Des histoires d’art et d’interactivité’’ montrera certaines de leurs explorations. Elle dévoilera que ce sont moins les images, les sons, les textes qui mobilisent leur intérêt que la relation et les échanges ; des relations auxquelles ils donnent forme et qui sont l’occasion de toutes sortes de scénarios qui poétisent les ‘‘techniques numériques’’.
Comment ?
À travers une sélection d’œuvres d’artistes français et étrangers, l’exposition propose une mise en récit de ces expérimentations artistes. Elle met en exergue le travail sur les relations qui marque la singularité de l’art dit numérique, que les technologies informatiques autorisent et, notamment, l’interactivité. La mise en espace des œuvres dans le Musée des arts & métiers offre également des moments de résonnance avec les inventions regroupées dans la salle dite de Communication. Parmi les œuvres présentées, certaines font écho au phonographe, à la photographie, au télégraphe de Chappe ou encore aux réseaux de télécommunication et, enfin, à l’ingénieur Conté, inventeur des fameux crayons et l’un des fondateurs du Conservatoire national des arts et métiers.
Pourquoi ?
Contrairement aux usages prescrits des objets et applications numériques, les explorations artistes du numérique et du virtuel décentrent les pratiques, offrent un autre regard sur ces objets et applications et in fine les poétisent. L’exposition ‘‘Des histoires d’art et d’interactivité’’ propose ainsi une mise en perspective critique des usages quotidiens des techniques numériques, et en second plan, dévoile l’importance des lieux, des organisations propices à l’expérimentation, tel le centre expérimental de Vincennes, à l’origine de l’université Paris VIII à Saint-Denis.