Le film Cochon qui s’en dédit réalisé par Jean-Louis Le Tacon est édité par les Éditions Montparnasse dans la collection LE GESTE CINEMATOGRAPHIQUE dirigée par Patrick Leboutte.
Synopsis
« Quarante minutes au sein d’un élevage industriel de porcs. Il y a Maxime, emmuré seul avec mille bêtes assourdissantes. Il y a des tombereaux de merde, il y a ses rêves inavouables. Il n’y a rien d’autre à voir, il y a seulement à éprouver.
Pendant trois ans, en Super 8 et poussé par Jean Rouch, Jean-Louis Le Tacon filme la raison économique comme une machine de mort, l’histoire d’un type qui doit d’abord sauver sa peau. Mais lui appartient-elle encore, sa peau ? C’est le sujet : un corps souillé, essoré, sous une peau de porc.
Prix Georges Sadoul 1980, Cochon qui s’en dédit fit scandale. On ignorait alors à quel point il préfigurait les temps que nous vivons, telle une métaphore implacable. Semblable réquisitoire, en effet, appelle l’émeute. »
Patrick Leboutte
Description du DVD
Cochon qui s’en dédit
Jean-Louis Le Tacon, 1979, Super 8, couleur, 37 minutes
Bretonneries pour Kodachrome
Jean-Louis Le Tacon, 1974, Super 8, couleur, 13 minutes
Quand on ne peut s’offrir un safari photo au Kenya, rien de tel que de filmer en Super 8 les us et coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société du spectacle, réalisée par Jean-Louis Le Tacon.
L’Homme-cochon, 20 ans plus tard
Jean-Louis Le Tacon, 2000, vidéo, 11 minutes
Jean-Louis Le Tacon retrouve Maxime Duchemin dans les ruines de sa porcherie, dévorée par les ronces et les orties. Vingt ans après, qu’est devenue sa vie ?
De l’art et du cochon
Patrick Leboutte, Jean-Louis Le Tacon, 2010, DVCam, 39 minutes
Lors d’un atelier à l’ÉESI de Poitiers, Jean-Louis Le Tacon invite l’essayiste Patrick Leboutte à commenter avec lui Cochon qui s’en dédit.
Récompenses
Prix Georges Sadoul 1980 pour Cochon qui s’en dédit
Presse
« Une vision rabelaisienne, barbare, hénaurme, du conditionnement par le travail et l’argent. Cochon qui s’en dédit, tourné en Super 8, marque une date dans l’histoire du cinéma de petit format. » - Louis Marcorelles, Le Monde, 6 décembre 1980