Du 24 mai au 28 juin
Galerie Pascal Gabert
11 bis rue du Perche, Paris
La Galerie Pascal Gabert présente une nouvelle exposition d’Arezki- Aoun intitulée « Echos et Fantaisies », dédiée à Gérard Thalmann.
Des personnages qui prennent place dans des paysages. Effluves de ressentis, l’ensemble se fond dans un tout bienveillant, parfois malicieux, faisant appel aussi à l’origine, à la quête. L’oeuvre d’Arezki- Aoun est ancrée dans une mémoire fragile et évanescente. Des détails s’évaporent, les couleurs s’enrichissent, les lieux se vident. Le sujet est certes reconnaissable mais ne masque en rien les questionnements picturaux. Dans les tableaux exposés les couleurs prennent des tons de terres antiques et la lumière celle du crépuscule. Ses paysages sont désertés sauf pour les acteurs du souvenir. Toutes les formes participent de l’espace qui les accueille. Loin de renier les références, Arezki-Aoun se situe délibérément dans l’histoire de la peinture. Il se méfie avant tout de la facilité, du spectaculaire et de la précipitation.
Sont également exposés des dessins récents. Ici, aussi, la mémoire à tout sa place. Une lumière brillante tombe sur les personnages comme s’ils étaient sur une scène. Dans ces dessins, la recherche est concentrée en grande partie sur la relation qu’entretient la lumière avec ce qu’elle éclaire. Elle est l’écho d’une réalité vécue ou d’une fantaisie rêvée.
« Ces peintures sont aussi une façon de contrer les images de l’extérieur, loin du bruit… »
« Le pas vu, toujours là sous le trop connu…Mes préoccupations sont souvent floues, incertains et fébriles… Je cherche à trouver le point de contact entre une image mentale et sa présence physique… »