Chronologie du post-diplôme

 

mardi 12 octobre 2010

10h. Rencontre à Angoulême. Lucia Aspesi, Sophie Valero, Zoé Baraton. Salle au-dessus de la Charente. Communication avec Lindsay L. Benedict par Skype (elle est actuellement à New York et rentre à la fin du mois d’octobre). Présentation des projets du post-diplôme : émission de radio pour l’ACR (Atelier de création radiophonique) de France Culture (Philippe Langlois et Frank Smith), partenariat avec le département Film et Vidéo du California Institute of the Arts (CalArts). Les modalités envisagées de ce partenariat sont les suivantes : choix d’objets communs de réflexions (le film-essai), intervention de Rebecca Baron durant l’automne, échange d’une correspondance filmée, cadavre exquis filmique (filmic exquisite corpse), travail critique sur des textes, exercices de traduction, voyage en Californie au printemps 2011.

Thématique de l’archive. Lindsay évoque la possibilité d’un marquage sous la forme de traces ou de repères. Tenir un journal ou un registre des activités ? Comment tenir une archive de son propre travail ? Quelle est la place du document ? Cette chronologie est une première tentative.

Journée de travail autour de la collection pointligneplan le 26 novembre 2010 à Paris. Autour de la collection de films pointligneplan est né le principe d'une archive : scénarios, lettres de travail, documents, photographies, textes. Qu'en est-il de cette archive qui doit être prochainement mise en ligne ?

Trois films en guise de points de départ : Die Artisten in der Zirkuskuppel : Ratlos (Alexander Kluge, 1968), Sans soleil (Chris Marker, 1983) et Mysterious Objet at Noon (Apichatpong Weerasethakul, 2000).

Trois émissions radiophoniques : Roaratorio (John Cage, 1981), Playback Play (Mauricio Kagel, 1996), À Petrarque (Jonas Mekas, 2003).

Lucia évoque son intérêt pour le travail de Giovanni Martedi. Échange d’informations autour de Fabio Mauri et Tonino de Bernardi. Sophie aimerait inviter Marie Voignier.

Distribution de textes de Trinh T. Minh-ha pour d’éventuelles traductions. Autres textes : Proposal for a Tussle (Jean-Pierre Gorin), proposé par Rebecca Baron ; History in the Making, Peter Friedl, proposé par Alejandra Riera.

13h. Déjeuner à la Table à dessin.

14h. Visite du FRAC. Exposition des œuvres de la collection autour du thème de l’animal politique. Retour sur le site d’Angoulême. Visite de l’école avec Aurélien Stricher. Rencontre avec Bertrand Desormeaux. Contact avec Lindsay par Skype.

 

mercredi 13 octobre 2010

10h. Rencontre sur le site de Poitiers. Visite succincte de l’école. Difficultés administratives (visa, assurances maladie). Rencontre avec Jean-Yves Rigot. Visite du Confort moderne. Expositions de Sarah Braman et Ari Marcopoulos. Accueil chaleureux de Yann Chevallier. Possibilités d’un séminaire en plein air en juin dans le jardin.

 

vendredi 16 octobre 2010

13h. Rencontre avec Lucia Aspesi et Zoé Baraton chez Alejandra Riera (Paris, XXème). Alejandra propose deux textes. 

Alejandra : "Le premier « La signature des choses », revient sur un enregistrement sonore que j'ai réalisé lors de la conférence donnée par le philosophe Giorgio Agamben le 29 mars 2008 à INHA (Institut national d’histoire de l’art), Paris (dans le cadre du programme « Artistes et Sciences humaines », EHESS / INHA, séminaire « Something you should know : Artistes et producteurs »)."

« Etant donné qu'il s'agit d'une transcription d'un enregistrement sonore sans qualité, il y a eu quelques pertes. La transcription est par ailleurs remplie des notes que je ne souhaite pas garder à l'avenir, et mon intention était de faire un texte à la suite qui n’a pas été écrit. Cette transcription d’un travail qui ne s'est pas encore poursuivi, qui est resté en suspension, m'a semblé peut-être pouvoir ressortir maintenant avec vous. Je m'intéresse en tout cas depuis longtemps à disons la signature collective des choses, ce qui n’est pas directement le propos ici, mais Agamben parle d'un « Non-marqué ». »

« Lucia va tenter de chercher ce texte en italien car il a été publié totalement retravaillé dans un livre « Signatura rerum » sur la méthode, Vrin, 2008, sous un autre titre « Théorie des signatures » (pages 37 - 91) ; bien que mon intention ne soit pas de partir du texte publié mais bien de celui qui a été « entendu ».

« Le deuxième texte a été écrit par une philosophe, une femme, Antonia Birnbaum, je l'ai gardé car il a fait partie d'un séminaire auquel j'ai été également sollicitée en 2001. Le titre est « K... sociologue, à propos des Employés de Siegfried Kracauer » (paru depuis dans "Retour d'y voir" Mamco, numéro 1). » Les raisons de proposer ce texte sont moins précises que pour le premier. Il se trouve que je me plonge en ce moment sur l'auteur « Des avant-dernières choses ». Nous en parlerons. C'est en tout cas mon intérêt pour lui en tant qu'historien en quelque sorte.

"Je vois bien que je n’ai pas proposé au départ des textes des auteurs femmes, évidemment nous y reviendrons et en parlerons de tout ça en novembre.

"J'ai exprimé aussi par ailleurs de mon côté le souhait, d'échanger sur nos travaux respectif lors de la prochaine rencontre à Poitiers, donc le 10 novembre en même temps que nous tenterions de resserrer (au moins au départ) les pistes des travaux des recherches à mener de manière à trouver une bonne concentration. »

Alejandra propose également un travail spécifique sur le film de Kluge, Die Artisten in der Zirkuskuppel : Ratlos. Conversation autour du thème de la transcription et de la traduction. Lucia exprime son intérêt pour Walter Benjamin et le texte « La tâche du traducteur ». Conversation en anglais et en français. La nature linguistique de nos échanges entre plusieurs langues sera l'une des modalités décisives de ce programme. Visite de l’exposition au Plateau : Les vigiles, les menteurs, les rêveurs (commissaire Guillaume Désanges).

 

mardi 19 octobre 2010

18h. Conférence de Philippe-Alain Michaud sur le site d'Angoulême à propos de Robert Breer.

 

mardi 26 octobre 2010

Nantes. Première journée du colloque "L'Enseignement par l'expérience", organisé par Jean-Sylvain Bieth et Christophe Kihm. Interventions de Tristan Trémeau, Sarkis à propos de l'Institut, Valérie Mavridorakis sur l'artiste Siah Armajani, Sylvie Defraoui.

Dîner dans un restaurant greco-turque à Nantes (Zoé Baraton, Sophie Valéro, Lindsay L. Benedict, Érik Bullot). Discussion sur la situation actuelle de l'enseignement artistique en Europe.

 

mercredi 27 octobre 2010

Deuxième journée du colloque. Interventions d'Érik Bullot, Pierre Joseph, Dennis Adams et Klaus Rinke.

 

jeudi 28 octobre 2010

18h. Angoulême. Conférence de Michael Snow. Présentation de trois films : Standard Time, Puccini et Reverberlin.

Dîner au Passe-Muraille à Angoulême.

 

mercredi 3 novembre 2010

15h. Poitiers. Rencontre et discussion sur les projets avec l'ensemble du groupe. Lucia a pu rencontrer Giovanni Martedi. Des hypothèses sont évoquées pour organiser des séances et des programmations sur le site de Poitiers. Conversation préparatoire au sujet des prochaines rencontres (ACR France Culture, Le Pavillon, pointligneplan).

 

mardi 9 novembre 2010

Rencontre à Poitiers avec Thierry Lounas, producteur de Capricci. Il évoque les différents guichets de production : le CNC (Centre national de la cinématographie), la DAP (Délégation aux arts plastiques). Nécessité ou non pour un artiste de trouver un producteur. Présentation du FidLab (Marseille). La difficulté des sorties de film en salle. Festivals documentaires de référence : Fid Marseille, Cinéma du réel (Paris), Festival de Rotterdam, Locarno, la Viennale (Autriche). Présentation des activités de Capricci : production, distribution, édition. Sorties récentes d'un film de Monte Hellman, de Bergman.

Lindsay explique un projet de film et demande quelles sont les modaliités de production. La nécessité d'un scénario ou d'un script. Thierry parle de sa collaboration avec Lech Kowalski. Ecrire le projet en laissant des questions ouvertes, en offrant une série de questions. La production peut prendre différentes formes. Travailler avec un producteur n'est pas toujours opportun. Garder la possibilité de travailler sur deux rythmes, l'un avec un producteur, l'autre plus personnel, sans production.

Thierry parle de Luc Moullet. La question du contrat de production. L'artiste doit connaître les modalités de diffusion de son œuvre dès le début de son projet. Possibilités d'association avec des galeries et des sites Internet. Créer un événement.

1. Lindsay L. Benedict. Projet de film sur des adolescents aux États-Unis. Relation entre l'espagnol et l'anglais. Filmer en 16 mm. Séparer le son et l'image. Un producteur est-il nécessaire ?

2. Sophie Valero présente son projet. Citation de Abbas Kiarostami. Filmer dans des grottes là où on ne voit rien. Parallèles entre la figure du spéléologue et celle du spectateur dans une salle de cinéma. Rencontres et entretiens avec des spéléologues. Tourner en super 16 ? Nécessité d'une équipe. Film Fond (Pays-Bas). Film projeté dans un lieu entièrement sombre. Grotte en Ardèche. Choix entre HD et 16 mm. Relations entre les choix techniques et artistiques. Film vs installation. Le rayon du projecteur dans la pièce obscure évoque la lumière du casque du spéléologue.

3. Lucia Aspesi explique son projet. Expanded cinema. Faire une carte de l'expanded cinema en Italie. Les modes de recherche. L'archive et la recherche. Les sites Internet des musées. Les moteurs de recherche. La forme de la recherche : rencontres, colloque, partage. A survey of Italian expanded cinema. Create a map of Italian expanded cinema (for January 2011).

4. Zoé Baraton exprime ses doutes sur ses projets en termes de production. Projet sur le site touristique avec l'idée d'une interaction. Collection d'images sur les lieux touristiques. Forme de l'installation. Hésitations film vs installation. Projet sur Istanbul à travers les chauffeurs de taxi. Doutes sur ces projets.

13h. Déjeuner

14h. Projection The Cat, the Reverend and the Slave, Alain Della Negra et Kaori Kinoshita (2010, 79 min). Production Capricci. Discussion.

17h. Présentation de la Biennale "Figures de l'interactivté" par Jean-Marie Dallet.

21h15. Dîner à la Serrurerie, Poitiers. Post-diplôme, Alejandra Riera, Érik Bullot.

 

mercredi 10 novembre 2010

Journée de rencontre avec Alejandra Riera. Présentation du travail de chacun. Hypothèse d'une réunion des travaux de chacune pour observer l'architecture produite.

Projection d'un film document de 110 minutes faisant partie de l'Enquête sur le/ notre dehors < 2003 - ... > initié par Alejandra Riera et UEINZZ.

 

Thursday November 11th 2010

BDQ meeting 10-18h (at QGbis)
topic : radio ideas

hard to encapsulate the discussions that took place today. seemed like seeds were planted for much future dialogue. we had our first planning meeting for our upcoming 55 minute radio programme with Atelier Creation Radiophonique in which we were wanting to share large ideas, small details, heavy discourse, light suggestions, sound textures, expectations, and dissents. the first question was whether we want to make sound art or a radio program. then we talked about translation as a quality of distance (rather than information communication). then we were thinking about the 55minutes of radio as an exhibition space. then about how radio, and the medium of sound, is actually about time (not space). we read alajandra's email about how franck smith's new book opened a space for (instead of fixed an idea of) the Guantanamo prisoners. we watched a bit of Russian Ark to see examples of a 2-hour, one-long-take (no cuts or editing) as a way to think about real-time (and real-radio time ? and real-cinema time ?) because we are playing with the idea of running the whole 55 minute program in one take. this idea brought us to a discussion about performance and structural possibilities, hopefuly somewhere in-between improvisation, concept/theory-driven, and staged. (sorry this brief summation of our dialogue is very crude...!). we talked about site-specificity. that with sound, the place that we broadcast from needs to be the root of our project. what is the occurring sound-scape that already exists there ? we talked about transmission : zoe thinking about it in terms of voice, lucia in terms of medium (directional – source and receiver), Lindsay as sharing, and then giving, and then gift-market and then economics… i will pause here. we referred to (and watched/listened to) the following texts, artists : Italo Calvino – Invisible Cities, Walter Benjamin – Task of the Translator, Russian Ark, Michael Nyman, John Cage – Roaratorio, Phil Collins (the contemporary artist !) The World Won't Listen (2005), and some unedited sound works/exercises from ‘knock me up’ sound collective. zoe gave an awesome example of the complexity of an archive with the story of real-estate developers in Bourge having to stop work because of the presence of possible historic artifacts in the soils they are digging in – so, what value do you give history and preservation ? why do we keep the trace (and at what costs) ? sophie talked about why it might be interesting to make visible the efforts we go through to make the program be only in french. then lucia asked “what is the medium of memory ?” …. !! and the afternoon went on like this

more to share, but it will unfold as the time progresses : )
ps. i wanted to suggest to look at artists, Lin+Lam “Unidentified Vietnam No. 18 (2007).

 

mercredi 24 novembre 2010

15h. Rencontre avec Frank Smith à la Maison de la Radio pour évoquer le programme de l'Atelier de création radiophonique. Présentation du programme. Caractère collectif de la proposition. Finalisation du projet pour juin 2011. Première étape fin janvier 2011.


RESUME/TRANSCRIPTION DE LA RENCONTRE

 

Introduction


" Ce programme est une sorte de carte blanche ; Ils demandent à des artistes ayant parfois des activités très différentes de penser, élaborer et produire un programme, nouveau et original. Ça concerne particulièrement de qu'on pourrait appeler la radio comme dispositif. Il y a un mise en place de dispositifs ou au contraire, la création de fictions, de dramaturgies. Le programme évolu entre trouve entre ces deux genres la plupart du temps. Donc on peut proposer aux auditeurs un programme basé sur des interviews, des interventions ou alors sur des dramaturgies ; c'est à dire un programme écrit, élaboré avec un compositeur, un mélange d'écriture et de différents éléments musicaux, qui produirait une sorte d'opéra radiophonique.

Frank Smith dit «  Je pense qu'il y a une vie après la radio  ».

« Je pense que c'est vraiment important d'être connecté à la scène artistique en France et à l'extérieur, avant que le programme ne soit diffusé ; d'être en lien avec d'autres territoires et objets, comme par exemple des livres, des CD, des DVD. Parce qu'il arrive par exemple, quand vous travaillez sur un programme radio avec des réalisateurs de films, que celui-ci finissent par devenir un film. Le programme devient la bande-son d'un film. Quand vous travaillez avec un écrivain, le programme peut devenir un livre, ou encore une installation vidéo quand vous travaillez avec des artistes vidéastes ou plasticiens. Nous avons aussi une collection de livres, qui concrétise ceci ; ils sont composés d'un CD du programme produit, et d'un livre qui s'inscrit plus ou moins dans la même logique que le programme, qui vient le compléter et qui, au final, devient un livre d'artiste. Ceci pour expliquer notre volonté de ne pas être juste à la radio, « on air ». Sans espace concret...  »

Que pourrait-on pourrait faire ensemble ?

 C'est totalement libre ; la forme comme le contenu. C'est vraiment à nous d'imaginer, d'inventer, une heure de programme. Ne pas forcément être dans la succession de petites productions, mais plutôt penser l'aspect global du programme. Donc le penser plutôt comme un projet collectif.

Pas de modèle quand à la forme que doit prendre la proposition qu'on doit leur soumettre ; pas de façon particulière de présenter les choses, faire selon nos envies et sentiments. Une condition cela dit ; Utiliser principalement la langue française. (Même si tout dépends ensuite du projet et de ce sur quoi il sera finalement basé.)

F. S. dit « Ce qui est, a mon avis, intéressant de questionner, est « Qu'est ce qu'une radio aujourd'hui ? » « Qu'est ce qu'on donne à penser dans un programme radio ? » et d'essayer de faire ce qu'il n'est pas possible de faire ailleurs. En dehors de la radio, mais aussi en dehors en général. Vous devez considérer que vous êtes en charge de 60 minutes de programme radiophonique et que vous devez inventer un genre de nouveau média à l'intérieur de de ce média spécifique. Et nous pourrons produire ce que vous allez imaginer ensemble. »

C'est un défi, ce n'est pas juste la création d'une pièce jolie et agréable qu'on pourrait faire simplement en faisant intervenir un écrivain et un compositeur. Le challenge ici c'est de mener une expérimentation, une nouvelle forme de collaboration et considérer ce que veut dire produire à la radio aujourd'hui. Donc c'est une grande responsabilité. Le challenge peut venir aussi du fait de travailler à quatre ; impliquedifférentes façon d'aborder les choses, la conscience de parcours différents, ect... Utiliser ses différences et les expériences qu'elle stimulent comme une force pour mettre en place ce projet, un pouvoir. Travailler sur l'idée de la collaboration en elle-même comme un point particulier de la création de ce programme.

 

Thèmes, idées, direction...

Grand intérêt de leur part pour les questions de document et d'archives. Pour la question de l'archives en général (archives sonores principalement) mais aussi plus particulièrement pour les documents poétiques.

Frank Smith dit « Travailler sur les documents poétiques aujourd'hui veut dire, à mon avis, travailler à une translation des affaires politiques et économiques vers la scène artistique, le monde de l'art. Comme un glissement entre deux terrains. Je me sent vraiment concerné par cette façon de voir les choses, de procéder. Je pense personnellement que beaucoup de choses devraient être produite dans ce sens. Parce que c'est connecté à énormément de différentes disciplines artistiques. »


État des choses.

Pour le moment, à cette étape de notre réflexion, il apparaît que nous avons surtout établi beaucoup de points théoriques sur la radio, beaucoup d'idées ; Il va falloir choisir. Se concentrer sur un de ces point théorique et produire une proposition concrète à partir de ça. Ne pas se perdre dans les questions sur ces points déjà mille fois explorés avant nous, et aller vers quelque chose de plus personnel.

Possibilité de commencer à travailler à partir du moment où nous avons une idée précise de ce que nous voulons « explorer » ensemble, et comment transmettre ça en 60 minutes de programme. A ce moment là, le programme peut commencer à être produit ensemble ; enregistrement, mixage, montage. Tout dépend de la proposition, du projet. De sa complexité...

Établir un planning si besoin est.

ENGLISH TRANSLATION :

ACR
transcription

 Meeting 24th of November 2010, with Frank Smith.
 Producer in France Culture, he is coordinating the Atelier de creation radiophonique (workshop of radio creation) with Philippe Langlois since 2002.


 Presentation of the ACR’s program


 * A kind of “carte blanche” ; they ask to artists, who have sometime very different activities, to think, elaborate and produce a program, new and original.

 
 It’s really about something we could call the radio as a device (mechanism). It can be a realization and organization of a device, or in another way, the creation of fictions, of dramaturgy. That project (ACR) is a bit in between those position most of the time. So we can propose to the listeners a program based on interviews, or a dramaturgy, which means a program write, elaborate with a compositor, a melt of writing and of several musical elements that could produce a sort of radio opera.
 
 * « I think there is a life after the radio ».
 « I am not sure that all the people working in the radio share my point of view.
  I think it’s really important to be link with the art scene in france and abroad, before diffusing my program ; to be in link with other territories and objects, like by example books, cds, dvds… Because it can happen that when you work in a radio program with a filmmaker, the radio program becomes a film. The program becomes the soundtrack of the film. When you work with a writer, the program could become a book, or a video installation when you work with video artist etc. We also have a book collection, which materialized those ideas. They are made of a CD from the program, and a book added to it, so it becomes an artist book.
 This is to explain our willing to not being just in the radon, on air, without a concrete space.
 
 * We are also organizing listening session regularly, in different organization and institution in Paris and outside.


 What could we do all together ?
 
 
 « I can say that it’s totally free, the form as the content. It’s really your role to imagine, envision, invent an hour of program. Which does not mean for me a succession of small productions, but to think more about the global aspect of the program. So it’s more about a collective project. »
 
 No model of a form of the proposition that we have to send them. No particular way of presenting things, just do as we feel like, as we are willing to.
 A only condition by the way, to use mainly the French language, (even if it depends of what is the project in the end, and on what it’s based..)
 
  « What is for me interesting to question, is “ what a radio is today ?” “what do we give to think about in a radio program ?”, and to try to do what is not possible to do elsewhere. Outside of the radio, but also outside in general. You have to consider that you are in charge of 60 minutes of radio program, and that you have to invent a king of new media inside this specific media. And we can produce what you will imagine together. »
  This is a challenge ; it’s not just the creation of a pretty and agreeable piece that we could do with interventions of a writer and a compositor. The challenge here is to lead an experimentation, a new form of collaboration, and to consider what is the act of producing on air today. So, it’s a big responsibility.
 It’s also a challenge to work together the four of us. Different way to approach the things, different backgrounds, etc… We could use those differences and the experience that it’s creating as strength, a skill to set up this project.

We could work on the idea of collaboration in itself as a particular point of the creation of this program.


 Themes, ideas, directions …
 There is a big interest for the question around document and archives. Particularly the poetic documents. And sound archives.
 “ Working on poetic documents today means, in my mind, to work on a translation of the political and economical cases to the area of the artistic scene, the art world. As a slide between two lands. I feel very concerned with this way of seeing the things, this way to act. I think personally that a lot of things should be produce in this scope. Because it’s linked to a huge amount of different artistic mediums.”
  
 (Maybe the sound archives could be really important. Let’s see how to organize to consult them ? At the radio, they have partnership with sound archives of all the French radios, and all the archive of Radio-France are available to consultation.
 The archives are kept in Brie-sur-marne after three years in paris. A shuttle leaves every day from la maison de la radio to there, for consultation. It’s possible to get infos about that with the archivists. Possible to research with key words. Choose on the list of the programs, and then to go in INA to hear it.
They have kept all the radio programs of france-culture since 40 years. “All is materialized somewhere”. It was before on tapes, but now all is digitalized on cd. Problem of the preservation ?
 In order to be not lost in all those archives, there could be a preparation work on paper, before making it a sound. To do researches and to write, beforehand, not to waste time.
 


How we broach the things ?
How to get the attention of the listeners, and to maintain it ? An important question : do we want to catch the attention or let it free ?
The listeners who are hearing the program are most of the time regular listeners, in touch about the program, who choose to listen to it. Because it’s a particular program which you can no listen as other one, it need a special attention. This is a paradox that could be interesting, to work on it, to think about it.

For now, as this step in our concept, it seems that we establish mostly theoretical points around the radio, a lot of ideas. We have now to choose.
By example to focus on one of those theoretical points, and to produce a concrete proposal based on it. Don’t loose ourselves on points already questioned a thousand of time before us, and go to something more personal.
Possibility to work as soon as we have a precise idea of what we want to “explore” together, and how to transmit it in 60 minutes.
At this moment, the program can start to be produce together ; recording, mix, editing. All depend on the project proposal, on its complexity…
To establish a schedule if it’s needed.


(Among others) An idea suggested by Frank Smith...

- to work on the radio transmission of important events for the history. Try to show the reactions of the listeners of those events, by example in recording the reactions of the listener in a listening room, or another thing, to ask to other artists to appropriate those document to make something else with it. To work on the differences of the reactions to a same events in different countries … 

 

20h30. La Fémis. Séance pointligneplan. Programme Nora Martyrosian. Présentation du film les Complices, suivi d'un film en cours. Nora exprime ses doutes sur le film en cours, la rhétorique du montage, le film auquel elle veut se soustraire.

 

jeudi 25 novembre

10h. Rencontre avec les artistes du Pavillon. Présentation de l'activité de pointligneplan par Christian Merlhiot et Érik Bullot. Présentation du Pavillon.

 

vendredi 26 novembre

13h. Séminaire chez Christian Merlhiot à Ivry-sur-Seine sur la question des archives de la collection pointligneplan. Réunion de travail. Projet d'exposition. La Fabrique des films.

( Une transcription de l'enregistrement suivra )

 

mardi 1 décembre

10h. Tournage de la bobine 16mm filmée par les étudiants de CalArts. Chacun a filmé une moitié de l'écran sur les sens du mot "sensible", prêtant à confusion en anglais et en français. Froid polaire dans les rues de Poitiers. La caméra semble tourner correctement. Les mains s'agitent malgré leur raideur et tentent de sous-titrer l'image qu'on imagine apparaitre sur la deuxième partie de l'écran. Nous ne sommes pas sûrs du résultat, mais intrigués.

18h. Conférence Yann Chevallier. Le Confort moderne. Les centres d'art en Europe.

 

lundi 7 décembre

10h. Rencontre avec Marine Hugonnier. Présentation générale de son travail.

 

Introduction à sa pratique.

(Transcription d'après enregistrement sonore réalisé pendant l'entretient.)

 « J'ai commencé à faire des films, du moins de façon plus sérieuse, à l'âge de vingt ans. Et ce que je voulais vraiment c'était entrer dans une école d'art, mais je n'en ai jamais été capable. Donc tout ce que je sais, je l’ai appris moi-même en essayant d'apprendre quoi faire et comment. Il y a beaucoup d'erreurs ou de faiblesses techniques dans mon travail mais c'est finalement devenu partie prenante du processus d'être artiste. Donc ma position est vraiment celle d'amateur, techniquement parlant mais aussi professionnellement parlant.

 

 Donc... J'ai commencé à faire des films, des photographies et des travaux d'édition, ce sont les trois directions que prend mon travail. Aucun n'est l'illustration de l'autre ; la photographie n'est pas l'illustration des films, les travaux d'édition non plus. Mais je considère les films comme mon domaine principal d'activité ; comme le système central de ce que je veux faire. Je pense toujours la réalisation des films comme un challenge et pour moi faire de la photographie est une façon de réactiver les réflexions autour de la fabrication d'une image.

Ça ne veut pas dire que j'ai réalisé beaucoup de films ; j'ai réalisé huit films courts et j'ai essayé de montrer ces films dans le contexte du monde de l'art. Simplement parce que cela m'offrait comme une plate-forme où mettre en place mes propres règles. Ça aurait pu être n'importe quoi d'autre, ça m'était égal. La seule chose que je désirais c'était avoir un maximum de liberté ; un espace où je pourrais complètement mettre en place ce que je voulais faire. Donc mon travail est diffusé principalement sur la scène de l'art contemporain mais aussi en dehors, J'ai essayé d'investir toutes les catégories d’activités à la frontière de l'art. Je suis ensuite allé plus vers les festivals, et j'y ai montré mes films. Maintenant je montre mon travail probablement plus souvent dans des festivals que dans des expositions...

 Donc, jusqu'à maintenant, j'ai fait huit films, et... J'ai eu un enfant récemment donc je n'ai pas vraiment travaillé ou tourner depuis deux ans. Mais je vais le faire bientôt et j'essaye de réfléchir à ce que sera le prochain pas, en termes d'écriture et de dépassement de la réalisation d'images en mouvement. C’est encore un challenge, car il y a toujours un moment où l'on arrive à un point où on sait très bien comment refaire ce qu’on a déjà fait dans le passé, où on sait ce qu'est notre territoire et où on sent qu’on pourrait très facilement tomber dans la facilité de faire toujours la même chose. Donc peut-être que je dois reporter l'idée de faire quelque chose de nouveau jusqu'à ce que je sois vraiment sûre de pouvoir m'ouvrir un nouveau territoire d'expérimentations.

 

 Donc jusque là, pour moi faire des films, a toujours été lié au fait de voyager ; ça à probablement à voir avec le fait que j'ai grandi ici et là... Mais c'était une façon pour moi de me dé-contextualiser de ma propre culture ; d'ouvrir un espace où je pourrais avoir du recul sur ma propre culture et en parler, pour redéfinir ma relation aux autres, au lieu de réfléchir les choses de manière « éthno-centrique ». Je considère que le fait de faire des films est probablement la meilleure façon de mesurer la distance qui me sépare des autres. En fait c'est une définition que Serge Daney donnait du cinéma, la phrase exacte c'est « Le cinéma m'enseigne à toucher de mon regard la distance à laquelle commence l'autre ». C'est vraiment une belle phrase…
 Tout ça pour dire que, pour moi, le cinéma a à voir avec l'idée de distance. Il est intéressant, à mon avis, de considérer le cinéma comme une façon de résoudre ce genre de questions : Qu’est ce que cela veut dire que d'être dans un autre pays ? Quelle est cette idée et qu'apporte t-elle en terme de cinéma ? Comment est-ce que l'on cadre ce qui est loin ou proche de soi ? Comment représenter la proximité ou la distance dans la production des images ? Donc tout ça était très présent dans la façon que j'avais de voyager et de penser comment réaliser des images... L'idée d'utiliser le paysage à été, de ce fait, ce qui m'a permis de prendre du recul sur ma propre culture... »

 

Discussion autour de notre démarche et de nos travaux personnels.

 

Références citées pendant la rencontre : Hans-Ulrich Obbrist, Interviews ; Frances Yates, The Art of Memory ; trad. française l'Art de la mémoire, Gallimard ; Marcel Ichac, alpiniste.

 

mardi 8 décembre

18h. Conférence de Till Roeskens, Angoulême. Conférence sur Sélestat. Projection de "Aïda, Palestine".

Débat sur la place et l'importance du récit dans des travaux comme ceux-ci. Question de la parole comme performance. Réflexion sur le rapport d'un travail comme celui-ci à la représentation en direct. Discussion sur la documentation de cette performance comme il nous la présente, et le rapport qu'on peut y voir à la mise en abîme.

 

mercredi 9 décembre

9h.30. Rencontre avec Till Roeskens.

Projection de "Un archipel", son dernier film réalisé en collaboration avec Marie Bout. Des personnes déambulent dans une ville et nous donnent à entendre leur appartenance et vision de celle-ci en déclamant des textes allant du témoignage au texte poétique ou chanté.

Discussion autour du film. Puis présentation de quelques-uns de nos travaux personnels et discussion autour de ceux-ci avec Till.


samedi 11 et dimanche 12 décembre

Que faire ? Art, film, politique
Centre Georges Pompidou, Paris


Du 11 au 19 décembre 2010, la plateforme curatoriale le peuple qui manque, en partenariat avec le Département Film du Centre Georges Pompidou, propose des rencontres intitulées « Que faire ? Art, film, politique ». Offrant un état des lieux des nouvelles stratégies critiques qui se font actuellement jour au sein de la création internationale, et en premier lieu au sein de la production contemporaine des images en mouvement, ces rencontres s'intéressent aux relations entre art & politique.

Curateurs : Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff

 

mercredi 15 décembre

Rencontre avec Alejandra Riera. Travail sur l'émission radiophonique. Tour de table. Le motif de la mutité. Que serait une émission de radio muette ? Quand la radio devient-elle muette ? Comment donner à entendre le muet à la radio ? Paradoxe politique. Nombreuses évocations : la figure du muet au cinéma, la relation avec la surdité, la censure, les lettres muettes, Diderot et sa Lettre sur les sourds et muets. Jeux de langage : un mur aveugle se dit un "spazio muto" en italien, un film muet se dit en anglais a "silent movie". Pistes de recherche : archives, bibliothèque de l'INJS.

 

jeudi 16 décembre

Rencontre avec Patrick Leboutte. Quelle est l'extension du cinéma ? Où se situe désormais une "pensée en cinéma" ? Zoé et Sophie font part de leurs réserves sur les idées exprimées lors du séminaire de Patrick Leboutte ces jours derniers à l'École.

Patrick Leboutte place la croyance au cœur de sa relation au cinéma. Il privilégie le grand écran aux dépens de l'ordinateur, la relation de la main à l'outil sans médiation, souhaite que le spectateur soit confronté à "plus grand que lui". Quelle est la nature de cette croyance ? Ne s'agit-il pas d'une posture religieuse ? Existe-t-il une croyance sans Dieu ? N'y a-t-il pas, au cœur de ce différend, une méfiance vis-à-vis de la technique, un privilège accordé à la présence ?

Nous visionnons l'Alliance (Érik Bullot), un extrait de Aïda, Palestine (Roeskens), Travelling Amazonia (Hugonnier)

 

jeudi 3 février

Journée de travail. Programme pour l'Atelier de création radiophonique. Échanges divers.

18h. Conférence de Peter Szendy sur la figure du boniment dans Le Procès d'Orson Welles.

 

vendredi 4 février

Journée de rencontre avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, en présence de Stephen Wright. La place du documentaire. L'influence des cultural studies.

18h30. Vernissage au Confort moderne.

 

Jeudi 17 février

Nous avons, finalement, achever de rédiger notre proposition de projet radio aux producteurs de l'Atelier de création radiophonique de France Culture et leur envoyons.

Nous attendons leur réponse tout en continuant à établir notre planning de travail pour les semaines à venir.

 

Mercredi 23 février

Lettre de refus de la part des producteurs de l'Atelier de Création radiophonique de France Culture concernant notre proposition de projet. Ceux-ci se disent " en désaccord avec la radicalité excessive du projet et par le climat d'austérité sonore qui s'en dégage, en décalage avec l'idée qu'ils s'en faisait."

 

Mardi 2 mars 

Nous nous réunissons à Poitiers pour parler de ce refus et décider de la marche à suivre à présent. Nous pensons devoir prendre en compte certaines des remarques qui nous été faites par les producteurs, mais aussi par Erik et Alejandra dans leur derniers mails. Nous ne souhaitons pas réellement proposer une contre-proposition. Il semblerait que les producteurs eux même ne le désirent pas. Nous émettons l'idée de ne pas stopper le projet pour autant et de produire, dans un premier temps, un CD qui accompagne la publication. Puis pourquoi pas, réfléchir à d'autres contextes dans lesquels proposer et diffuser le projet..

 

Mercredi 3 mars

Nous rencontrons Erik chez lui à Paris. Nous discutons de la situation générale dans laquelle nous sommes et de ce que nous devons faire pour réagir.

Nous rencontrons pour la première fois, Yoan, le graphiste qui travaillera avec nous sur l'élaboration de la publication des carnets du post-diplôme. Nous lui exposons ce à quoi nous avons déjà pensé. ll nous fait part de ces sentiments et idées. Il semble heureux de se lancer dans ce travail avec nous. Il a d'ores et déjà beaucoup de solutions à apporter à des questions d'organisation et de mise en page que nous nous posons. 

 

Mercredi 9 mars


Rencontre à Poitiers avec Alejandra et Érik. Discussion sur la publication (établissement d'un sommaire), le programme radiophonique (l'accident technique de Radio France), le séminaire du Confort moderne (les événements, les invités). Lucia présente ses recherches sur Marinella Pirelli et Paolo Gioli. Zoé et Sophie donnent à écouter des enregistrements. Lindsay présente une seconde proposition pour la publication.

 

 

15 Mai

Départ pour LOS ANGELES. Arrivée irréelle dans un monde de palmiers, où les petites voitures n'existent plus.

 

16 mai

Nous nous rendons à Cal'Art et assistons à une projection des travaux de fin d'étude d'étudiants.

17 mai

Nous rencontrons Rebecca Baron et ses étudiant. Nous passons la journée à discuter de nos programmes respectifs.

Nous nous montrons des travaux en cours ou achevés et discutons. 

Nous assistons à une nouvelles projection de films d'étudiants et allons nous restaurer au barbecue organisé à la suite de la projection.

(Notes ; notre poulet baigne littéralement dans la sauce barbecue)

18 mai

Nous assistons à une projection de film expérimentaux, sur pellicule 16 et 8 mm. Puis nous allons à la rencontre des étudiants d'Arn De Boever.

Après une longue discussion sur les moyens d'une collaboration entre nos deux écoles et structures nous quittons Cal'Art.

Nous restons bloqués dans le traffic sur la route entre Cal'Art et le "centre" de Los Angeles.

 

23 mai

Retour de Los Angeles. Moral dans les basket. Nous tentons de résister au sommeil qui vient nous prendre à chaque moment d'oubli...

Retour à Poiters. Notes ; il a quand même beaucoup moins de palmiers... Et les voitures sont petites...

26, 27 et 28 juin

Colloque "réfléchir la projection" à l'université de Poitiers.

Au delà d'un jeu de mot de génie, un colloque un peu trop sage avec cependant quelques interventions assez intéressantes...

 

22 juin

Dernière réunion de travail avant notre séminaire de fin d'année.

Nos propositions pour la publication de la revue du post-diplome sont désormais fixes et Yoan commence à nous proposer des mises en pages.

Nous sommes tous très enthousiastes. 

Nous prévoyons des derniers détails pour le 30 et 1er. D'ici là, nous devrons aller faire le plein de victuailles pour nos pique-niques prochains dans le merveilleux jardin du Confort Moderne.

Pourvu qu'il ne pleuve pas. Que le ciel nous vienne en aide. Pour une fois....